LE VENT
Sous l’action des différences de pression
atmosphériques qui existe sur notre planète, l’air se déplace pratiquement en
permanence. Le courant correspondant constitue le vent.
Le vent est défini par sa direction et sa vitesse,
il se déplace en principe des zones de hautes pressions vers les zones de
basses pressions.
Aux moyennes et grandes latitudes, sa direction est cependant modifiée
du fait de la rotation de la terre. Dans l’hémisphère nord, le vent tourne dans
le sens contraire des aiguilles d’une montre autour des aires cycloniques. Dans
l’hémisphère sud, les sens sont inversés par rapport aux précédents.
Mesures anémométriques :
La
vitesse du vent est mesure avec des anémomètres .il existe plusieurs types, qui
sont classes en deux catégories principales: les anémomètres a rotation et les
anémomètres à pression.
Variation de la vitesse du vent avec l’altitude par
rapport au sol :
L’augmentation
de la vitesse du vent au fur et à mesure que l’on s’élève au dessus du sol est
un phénomène bien connue. La réduction de la vitesse au voisinage du sol est
due au freinage de l’air par végétation, les habitations et les obstacles de
toutes sortes.
Différents auteurs ont proposes pour représenter la
loi de variation de vitesse du vent l’expression :
(V /V0) = (H/H0)n
V0 étant la vitesse observée à
la hauteur H0
V étant la vitesse observée à la hauteur H
Généralement,
on prend pour H0 la valeur 10m, n est un coefficient variant de 0.10
à 0.40 (les valeurs les plus faibles correspondant généralement aux régions
ventées et les fortes aux zones de faibles intensités).
L’énergie susceptible d’être captée étant proportionnelle aux cube de la
vitesse, il en résulte que le rapport des énergies disponibles à H mètres et à
H0 mètres au-dessus du sol, s’élève à :
(E/E0) = (H/H0)3n
On aura donc intérêt pour
recueillir les maximums de puissances à placer le moteur éolien le plus haut
possible par rapport au sol, au sommet d’une tour, par exemple et au moins à 6m
de hauteur pour les sites les plus
favorables.
choix du site
par suite de l’irrégularité des vents ,la rentabilité d’une machine
éolienne dépendra beaucoup du site sur lequel elle est installée, et sera liée
aussi à son utilisation. Les meilleurs sites sont en général ceux où le vent
souffle le plus régulièrement possible : les zones des alizés sont très favorables.
en
général ,les sites les plus propices se trouvent en mer, sur certains rivages
,au sommet de tours bien dégagées ou de montagnes .
La
prospection des sites possibles constitue donc le premier travail à effectuer
pour juger de la possibilité d’utiliser le vent .des relevés météorologiques
complets sur les site présumes doivent être effectues au mois pendant une année
.non seulement il faut connaître la vitesse moyenne mais aussi la quantité par
mettre carré ont été au point .
Les
vents les plus intéressants qui donnent finalement le plus d’énergie annuelle,
sont les vents réguliers qui ont une vitesse de 6 à10m/s.